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Article: JEAN-JACQUES ROUSSEAU S’INITIE À LA BOTANIQUE : SCIENCE ET ART DANS LE MANUSCRIT DES PLANTES HERBORISÉES AVEC M. NEUHAUS

TitleJEAN-JACQUES ROUSSEAU S’INITIE À LA BOTANIQUE : SCIENCE ET ART DANS LE MANUSCRIT DES PLANTES HERBORISÉES AVEC M. NEUHAUS
Authors
Issue Date2019
PublisherSociete Neuchateloise des Sciences Naturelles. The Journal's web site is located at https://www.e-periodica.ch/digbib/volumes?UID=bsn-002
Citation
Bulletin de la Société Neuchâteloise des Sciences Naturelles, 2019, v. 139 , p. 5-44 How to Cite?
AbstractL’art et la science, ainsi que leurs praticiens respectifs, ont toujours eu de fortes affinités électives ; en botanique, ces liens sont particulièrement intimes et significatifs. Les études dans ce domaine révèlent continuellement de nouvelles dimensions de cette relation importante. Une attention particulière au contexte de sa production nous permet de voir comment le manuscrit peu connu des Plantes Herborisées avec M. Neuhaus de Jean-Jacques Rousseau révèle ces liens de manière nouvelle et imprévue. Les plantes pourraient être approchées avec des méthodes d’investigation et de représentation savantes et artisanales. Nous voyons même comment celles-ci ont figuré dans les modes de divertissement du xviiie siècle. Ce document raconte aussi une autre histoire. La tradition veut que, lorsque Jean-Jacques Rousseau a commencé à étudier la botanique à Neuchâtel, environ en 1764, il ait été formé pour devenir un fidèle disciple du taxonomiste suédois Carl von Linné, adoptant non seulement sa nomenclature binomiale, mais également son système artificiel de classification sexuelle. On oublie généralement dans cette histoire le nombre considérable d’auteurs, de textes et de concepts botaniques que Rousseau consultait au moment de son initiation à la botanique, y compris des oeuvres richement illustrées, bien différentes des textes secs et sans couleur de Linné. Avec les Plantes Herborisées comme point de départ, nous révélons les riches ressources intellectuelles et matérielles dont dispose Rousseau dans la principauté de Neuchâtel, un carrefour culturel qui offre une exposition à un groupe de botanistes restreint mais dynamique qui a participé à d’importants réseaux scientifiques internationaux, tirant parti d’une myriade de théories et d’écoles de pensée botanique. Nous soulignons les contributions des artisans et des artistes, y compris le Dr Neuhaus, à l’initiation botanique de Rousseau et, finalement, à la suite des récentes enquêtes sur « Listmania », nous suggérons qu’une liste telle que les Plantes Herborisées puisse constituer plus qu’une liste, car elle peut servir à rassembler, à consolider et à élargir les connaissances.
Persistent Identifierhttp://hdl.handle.net/10722/280402
ISSN

 

DC FieldValueLanguage
dc.contributor.authorCook, A-
dc.date.accessioned2020-02-07T07:40:28Z-
dc.date.available2020-02-07T07:40:28Z-
dc.date.issued2019-
dc.identifier.citationBulletin de la Société Neuchâteloise des Sciences Naturelles, 2019, v. 139 , p. 5-44-
dc.identifier.issn0366-3469-
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10722/280402-
dc.description.abstractL’art et la science, ainsi que leurs praticiens respectifs, ont toujours eu de fortes affinités électives ; en botanique, ces liens sont particulièrement intimes et significatifs. Les études dans ce domaine révèlent continuellement de nouvelles dimensions de cette relation importante. Une attention particulière au contexte de sa production nous permet de voir comment le manuscrit peu connu des Plantes Herborisées avec M. Neuhaus de Jean-Jacques Rousseau révèle ces liens de manière nouvelle et imprévue. Les plantes pourraient être approchées avec des méthodes d’investigation et de représentation savantes et artisanales. Nous voyons même comment celles-ci ont figuré dans les modes de divertissement du xviiie siècle. Ce document raconte aussi une autre histoire. La tradition veut que, lorsque Jean-Jacques Rousseau a commencé à étudier la botanique à Neuchâtel, environ en 1764, il ait été formé pour devenir un fidèle disciple du taxonomiste suédois Carl von Linné, adoptant non seulement sa nomenclature binomiale, mais également son système artificiel de classification sexuelle. On oublie généralement dans cette histoire le nombre considérable d’auteurs, de textes et de concepts botaniques que Rousseau consultait au moment de son initiation à la botanique, y compris des oeuvres richement illustrées, bien différentes des textes secs et sans couleur de Linné. Avec les Plantes Herborisées comme point de départ, nous révélons les riches ressources intellectuelles et matérielles dont dispose Rousseau dans la principauté de Neuchâtel, un carrefour culturel qui offre une exposition à un groupe de botanistes restreint mais dynamique qui a participé à d’importants réseaux scientifiques internationaux, tirant parti d’une myriade de théories et d’écoles de pensée botanique. Nous soulignons les contributions des artisans et des artistes, y compris le Dr Neuhaus, à l’initiation botanique de Rousseau et, finalement, à la suite des récentes enquêtes sur « Listmania », nous suggérons qu’une liste telle que les Plantes Herborisées puisse constituer plus qu’une liste, car elle peut servir à rassembler, à consolider et à élargir les connaissances.-
dc.languagefre-
dc.publisherSociete Neuchateloise des Sciences Naturelles. The Journal's web site is located at https://www.e-periodica.ch/digbib/volumes?UID=bsn-002-
dc.relation.ispartofBulletin de la Société Neuchâteloise des Sciences Naturelles-
dc.titleJEAN-JACQUES ROUSSEAU S’INITIE À LA BOTANIQUE : SCIENCE ET ART DANS LE MANUSCRIT DES PLANTES HERBORISÉES AVEC M. NEUHAUS-
dc.typeArticle-
dc.identifier.emailCook, A: cookga@hkucc.hku.hk-
dc.identifier.authorityCook, A=rp01219-
dc.identifier.hkuros309013-
dc.identifier.volume139-
dc.identifier.spage5-
dc.identifier.epage44-
dc.publisher.placeSwitzerland-
dc.identifier.issnl0366-3469-

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